vendredi 14 août 2009

Réhabilitons la sieste !

Considérée comme l’aboutissement suprême de la paresse, la sieste devrait être réhabilitée. Elle correspond à un besoin physiologique réel : entre 13h et 15h, l’organisme traverse un creux, du fait de la chute du taux de cholestérol, une des hormones du stress. D’où la sensation d’assoupissement que chacun éprouve à la fin de la pause déjeuner.
Cette déconnection momentanée de la réalité agit comme une cure de jouvence sur le fonctionnement du cerveau. Evacuation de la fatigue, mais aussi rééquilibrage du système nerveux : classement des idées, élimination des tensions et repos de l’esprit, la sieste redonne un coup de fouet pour attaquer l’après-midi de travail.
Elle rendrait aussi plus créatif. Des chercheurs en psychologie de l’East of England Development Agency ont établi, dans une étude publiée en 2005, que les meilleures idées jaillissent pour 30% des individus au moment où ils s’assoupissent tandis qu’elles surviendraient pour 10% seulement pendant les heures de travail.Selon les scientifiques, le rêve crée des combinaisons cérébrales et stimule donc l’imagination.
Sur le long terme, le roupillon diurne est un gage de bonne santé. Une étude grecque menée pendant six ans sur 24 000 sujets à démontré qu’un somme d’une demi-heure trois fois par semaine abaissait de 37% les risques de maladie coronarienne. La raison ? Moins de stress. Moins de pauses café et cigarette ou d’arrêts devant le distributeur de friandises…

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