mercredi 10 mars 2010

Les troubles du sommeil s'aggravent avec l'âge

Toujours soucieux de vouloir vous informer au mieux sur le bien-dormir, nous avons lu cet article paru sur le site Zurbains.com. Nous avons voulu vous en faire profiter.

Les troubles du sommeil s'aggravent avec l'âge
A.MICHO © 2010 Zurbains.com
Nous passons plus d'un tiers de notre vie à dormir. Le sommeil est indispensable à notre bonne santé et à notre bien-être.
Pourtant, la qualité de notre sommeil n'est pas toujours au rendez-vous, et les prescriptions de somnifères ou d'anxiolytiques augmentent à partir de 50 ans.

"À 75 ans, nous aurons dormi... 25 ans ! soit un tiers de notre vie", explique l'Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV). C'est dire l'importance du sommeil ! C'est pourquoi la journée nationale du sommeil du 19 mars prochain, qui fête d'ailleurs ses dix ans et prend une tournure mondiale, sera l'occasion de sensibiliser le public sur les troubles et les bonnes pratiques concernant le sommeil.En France, l'INSV accueillera et informera, et la plupart des lieux de consultation sur le sommeil ouvriront leur porte. Pourquoi ? Tout simplement parce que bien dormir est essentiel pour la santé et qu'un grand nombre de Français souffrent de troubles du sommeil et notamment les personnes de plus de 50 ans. "Quand le sommeil prend de l'âge" sera ainsi la thématique centrale de cette 10e édition de la journée du sommeil.
  • Insupportables insomnies
Selon l'enquête "Sommeil et rythme de vie" réalisée en 2009 par l'INSV et BVA, 1 personne sur 3 souffre de troubles du sommeil et essentiellement d'insomnie. Cela se caractérise notamment par des difficultés à s'endormir et de multiples réveils au cours de la nuit. Lors de cette enquête, spontanément trois Français sur 4 indiquaient subir des insomnies.Résultat, des journées difficiles où l'on est irritable et fatigué. "20% des adultes se plaignent d'insomnie au sens médical". "Parmi eux, la moitié a recours aux hypnotiques", explique le Professeur Léger, Responsable du Centre du Sommeil et de la Vigilance de l'Hôtel-Dieu de Paris.
  • Des solutions temporaires
Les hypnotiques et les anxiolytiques sont souvent prescrits en cas d'insomnie. Même si les prescriptions de ces médicaments facilitant le sommeil ont diminué ces dernières années, elles sont encore très courantes et la France reste un gros consommateur. Pourtant, les hypnotiques et les anxiolytiques ne sont pas à prendre à la légère.Dans tous les cas, la prise de somnifère devrait se limiter à quelques jours. Normalement, le traitement de l'insomnie ne devrait jamais dépasser 4 semaines et 12 dans le cas de troubles anxieux. L'accoutumance rapide est un effet connu de ce type de médicaments. On note aussi chez certains patients des pertes de mémoire et des vertiges.
  • Traiter la cause
Les hypnotiques et les anxiolytiques sont des solutions immédiates à des problèmes de sommeil. Ils ne soignent en aucun cas la cause, qui peut être liée à l'anxiété, le stress et la dépression. "La dépression se traduit principalement par des éveils précoces en milieu et fin de nuit. L'insomnie est dans ce cas souvent le premier signe de la maladie dépressive", indique l'INSV. Cause ou effet, les insomnies et la dépression sont fortement liées.En traitant ces insomnies, on ferait diminuer de 30 à 40% les risques de dépression. L'insomnie peut avoir d'autres causes, comme des douleurs organiques, et seul un médecin sera capable de trouver le traitement adapté. Parfois, une psychothérapie permettra de dépasser ces angoisses et de retrouver un vrai repos.
  • Plus de troubles avec l'âge
En vieillissant, le sommeil se fragilise petit à petit. Des troubles, comme les insomnies ou les apnées du sommeil sont très fréquentes à partir de 50 ans. Et cela s'accentue avec l'âge. De nombreuses personnes âgées ne s'endorment qu'avec un somnifère, notamment dans les maisons de retraite ou de repos.Ennui, dépression, solitude font partie des facteurs aggravants chez ces personnes. 30 à 60% des pensionnaires ne s'endormiraient chaque soir qu'avec un cachet. Pour lutter contre cette habitude, il faut réapprendre à dormir et avoir une bonne hygiène de sommeil.

L'INSV indique notamment d'éviter les boissons comme le café, le thé ou le coca. Mieux vaut aussi supprimer les repas trop lourds et alcoolisés. Pratiquer une activité physique régulière est une bonne chose, mais surtout pas le soir après 18h. En soirée, il faut au contraire favoriser les moments de relaxation comme la lecture, la musique ou un bain tiède 2h avant de se coucher. Une bonne literie ainsi qu'une chambre pas trop chauffée sont aussi conseillées. Une nécessité : respecter son rythme de sommeil et écouter son désir de dormir. Et surtout, ne pas hésiter à consulter un médecin si la situation persiste.

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