vendredi 25 octobre 2013

Passez à l’heure d’hiver en toute sérénité

Le changement d’heure trouble votre sommeil ? Les huiles essentielles peuvent vous aider à régler votre horloge interne.


Dans la nuit du 26 au 27 octobre, on passera à l’heure d’hiver et il faudra retarder sa montre d’une heure. Plus de 35 ans que ça dure mais notre corps ne s’y habitue pas. La bonne nouvelle cette fois, on va dans le bon sens, contrairement à l’heure d’été. Mais même minime, ce décalage horaire suffit à contrarier notre horloge biologique. Avec à la clé des problèmes d’endormissement, de concentration, nervosité, fatigue, altération de l’humeur. Un phénomène qui touche particulièrement les enfants, les personnes sensibles ou sujettes à l’insomnie.

Un passage en douceur à l’heure d’hiver

Les spécialistes estiment qu’il faut compter trois semaines pour se resynchroniser. Activer le processus avec des médicaments ? Surtout pas ! Pour aider son corps à s’adapter, il vaut mieux privilégier les méthodes simples et naturelles : avancer son heure de coucher progressivement d’un quart d’heure et miser sur l’aromathérapie qui a fait ses preuves pour passer des nuits paisibles. Formidables somnifères et antidépresseurs naturels, les huiles essentielles agissent en connexion directe avec le cerveau.

Les huiles essentielles pour mieux dormir

Les meilleures amies de Morphée ?
- L’huile essentielle de lavande vraie : la plus calmante, la plus apaisante et la mieux tolérée de toutes. Des études ont prouvé qu’elle diminuait le temps d’endormissement et augmentait la durée du sommeil.
- L’huile essentielle de camomille romaine : elle a des vertus sédatives et anti-stress.
- L’huile essentielle d’orange amère : anxiolytique, elle agit sur la fatigue nerveuse.
- L’huile essentielle de marjolaine à coquille : efficace contre l’anxiété.

On peut les disperser dans l’atmosphère, avec un spray ou un diffuseur à froid. On les utilise aussi en massage ou dans un bain, en fin de journée. L’eau ne doit pas être trop chaude car pour bien dormir, mieux vaut abaisser la température du corps.

Lutter contre la dépression saisonnière

Le trouble affectif saisonnier (TAS) touche 10% de la population. Un syndrome dépressif qui s’installe au milieu de l’automne et se dissipe au printemps. Directement lié au manque de lumière naturelle, il induit chez certaines personnes un dérèglement de l’horloge interne et s’aggrave dès le passage à  l’heure d’hiver.

Les journées sont plus courtes et la luminosité moins intense qu’en été. Celle-ci passe de 100 000 à 2 000 lux, l’unité d’éclairement. Cette variation peut générer un état de fatigue chronique, des somnolences diurnes, des problèmes d’endormissement, des difficultés de concentration, une augmentation de l’appétit et des troubles de l’humeur. Pour recharger les batteries, il est donc recommandé de prendre l’air au moins une heure par jour. Même par temps gris. En intérieur, la luminosité n’excède jamais 500 lux. Par ailleurs, pratiquer une activité physique de plein air (marche rapide, vélo, jogging…) oxygène les muscles et aère la tête.

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