Si le cauchemar est fréquent chez l’enfant, les adultes en sont parfois victimes. Angoissant, il réactive les peurs archaïques que nous avions enfant : crainte de la solitude, des araignées, du vide, de l’inconnu…
Pour Freud, le cauchemar est un rêve amputé de ses deux caractéristiques principales : maintenir le sommeil, car le cauchemar réveille, et réaliser un désir inconscient, car il est souvent terrifiant, brut. Quelque soit son sujet, il est à dissocier de la banalité des situations réellement vécues. Dispute avec un ami, problèmes d’argent, soucis professionnels, rien de ceci ne peut alimenter un cauchemar. C’est d’ailleurs ce qui rend le travail des psychologues difficile, car il implique une levée du refoulement, de toutes les inhibitions conscientes ou non, accumulées jusqu’alors.
Si les cauchemars gâchent vos nuits, n’hésitez pas à entreprendre, de vous-même, ce travail. Si aucun signe d’amélioration ne se laisse entrevoir, consultez un psychologue.
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