vendredi 15 juin 2012

Le sommeil, indicateur de longévité ?

Lorsque début 2012, une étude a établi un lien entre les somnifères et l’augmentation du nombre de cancers et de la mortalité, il est probable que plus d’un insomniaque a eu encore plus de mal à fermer l’œil.


Les conclusions, publiées en ligne sur le site de la revue Britich Medical Journal, se contentaient de faire état d’une corrélation entre la prise de médicaments pour dormir, la mortalité et les maladies. Néanmoins, cela n’a pas dû rasséréner beaucoup d’Européens, auxquels on a délivré quelques 60 millions d’ordonnances pour ces produits depuis le début de l’année.

10 à 20% de la population de la planète ont recours aux somnifères ou aux tranquillisants. Ce marché mondial des cachets pèsera 6,3 milliards d’euros d’ici à 2015 selon Global Industry Analyst, cabinet d’études de marché.

Le sommeil serait donc un indicateur fiable de la longévité, autant que le tabagisme, le sport ou l’hypertension. Jusque où aller pour aspirer à une nuit de rêve ?
Alors que plus de la moitié des adultes de 60 ans et plus tombe difficilement dans les bras de Morphée, un lien étroit entre activité physique et qualité du sommeil a été établi par cette même étude.
Car mal dormir est incompatible avec un développement physique et mental, à quand un véritable dépistage du « mal dormir » comme pour la vue ou l’audition ?

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