Et si la crème antirides du futur était une crème de nuit ? On le sait, c’est le moment privilégié de la réparation cellulaire. Entre 19h et 5h du matin, le renouvellement des cellules est à son apogée, l’activité des fibroblastes (les usines à collagène de l’épiderme) est dopée et la microcirculation sanguine activée.Miser sur les 7h de sommeil des françaises est donc a priori une bonne idée pour les aider à conserver une belle peau. D’autant qu’en position allongée, les tissus ne subissent plus les effets de la pesanteur. C’est donc le moment idéal pour se ressourcer.55% des femmes utilisent d’ailleurs quotidiennement ces textures cocooning qui réparent les dégâts de la journée, au sens propre comme au figuré. Appliquer une crème de nuit, c’est comme chausser ses pantoufles. La texture, la couleur, le parfum, tout est étudié pour créer une bulle sensorielle et favoriser le lâcher prise.Deuxième achat derrière la crème de jour, la « nuit » est donc un véritable pillier du marché des soins du visage. C’est un geste qui devient très addictif après 30 ans, lorsque la peau commence à présenter des signes de déshydratation.
Toutes les déclinaisons « nuit » ne sont malheureusement pas au niveau de ce que l’on attend d’elles. Souvent, la différence entre la gamme jour et nuit ne tient qu’à la texture, plus généreuse le soir pour compenser l’augmentation de la perte en eau. Du côté des actifs, les adaptations sont parfois bien décevantes. Les connaissances en matière de chronobiologie de la peau ayant peu progressé ces dernières années, seules les marques qui ont les moyens de financer leurs recherches, autrement dit les grands groupes, sont en mesure de proposer des produits vraiment intéressants. Privilégiez les crèmes protectrices avec un apport renforcé en antioxydants à large spectre, pour aider la peau à mieux lutter contre le stress oxydatif.
Cela fait 15 ans que la crème de nuit habite nos salles de bain. Et elle n’est pas prête d’en disparaître.
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